Description
Kenya Gumba Factory AA+
Caractéristiques
- Variété : Coffea Arabica SL 28 & 34
- Origine : Kenya, Compté de Nyeri, Mukurwe-ini
- Ferme : Gumba Factory, Société Coopérative de Rugi
- Altitude : 1220 – 2300 m
- Récolte : octobre – décembre 2016
- Préparation : Lavé
- Arômes : Miel, airelles, chocolat, beurré en bouche
Station de lavage de Gumba
Gumba factory est l’une des trois stations de lavage de la société coopérative Rugi dans le comté de Nyeri, proche de Mukurwe-ini. Les deux autres sont nommées Karundu et Giathugu. Ensemble avec les stations de lavage Mihuti, Igutua, Mweru, Kanyriri et Mutitu, elles forment une grande société coopérative avec plus de 4’500 membres.
La station de lavage Gumba a été construite en 1978 et est aujourd’hui utilisée par1 250 producteurs de cafés. Ils possèdent de petites parcelles, réparties sur une superficie cultivée de 135 hectares.
Après une journée de récolte, les agriculteurs apportent leurs cerises mûres à l’usine de Gumba. Les cerises sont triées visuellement au moulin, puis broyé, fermentées pendant la nuit, lavées, trempées et séchées sur des tables surélevées pour garantir une bonne circulation de l’air et assurer un séchage homogène. Le grain propre avec sa parche est ensuite livré à un moulin à sec, dans le cas présent les moulins Sasini dans le comté de Kiambu à 100km au sud (lien vers l’entreprise Sasini), pour enlever la parche pour la gradation finale.
La production de café au Kenya
La production de café au Kenya remonte à la fin des années 1880, lorsque les missionnaires français ont apporté des graines dans la région de Taita Hills. Il fut introduit dans le comté de Kiambu en 1896, ou l’on trouve une excellente combinaison d’altitude, de sol et de température qui permet d’atteindre la qualité élevée pour laquelle le café kenyan est connu dans le monde entier.
Aujourd’hui, le plus grand secteur de production de café va de Kiambu, à la périphérie de Nairobi, jusqu’aux versants du mont Kenya. Les comtés de cette région, précédemment appelés province centrale – Kiambu, Kirinyaga, Murang’a et Nyeri – ont une production annuelle d’environ 39’000 tonnes de café vert, ce qui représente près de 70% de la production nationale. Les autres zones de culture du café sont le comté de Machakos (à l’est de Nairobi) et celui de Bungoma (à l’ouest, frontalier avec l’Ouganda), mais les volumes produits sont nettement plus faibles.
Climat
Le Kenya est généralement connu pour avoir deux saisons de pluie principales qui permettent deux saisons de cultures : une longue saison de pluies de mars à mai, et une saison plus courte en octobre. Les périodes de sécheresse qui anticipent ces pluies déclenchent deux périodes de floraison: la principale récolte du pays en février / mars, et une seconde récolte en septembre appelée ‘fly’ crop. Les zones centrales produisent dans les deux saisons, tandis que le Machakos est connu pour avoir une seule période de production, en septembre.
Les plantes de café trouvent naturellement des sols extrêmement fertiles dans les régions arables du Kenya. Les sols sont jeunes, d’origines volcaniques, et très riches en matières organiques. L’altitude varie d’au moins 1280 m à Embu, dans la partie orientale de la région du Mont Kenya, jusqu’à 2300 m à Nyeri, sur les pentes occidentales.
Traitement des grains de café
De nos jours, environ 55% de la production de café provient de petites exploitations agricoles. Le nombre varie considérablement d’une région à l’autre (Kiambu : 14%, Kirinyaga : 72%, Machakos : 80%). Les petits agriculteurs sont organisés dans les sociétés coopératives, qui possèdent les moulins humides où les agriculteurs livrent leurs cerises mûres.
Dans ces usines, les cerises sont broyées puis fermentées pendant environ 24 heures. Après la fermentation, le café est trempé dans des réservoirs plein d’eau et lavé dans des canaux. Toujours pendant le lavage, le café est classé en P1 (café parchemin le plus lourd qui coulent au fond), P2 et légers (les flotteurs); toutes les cerises restantes sont enlevées et traitées séparément. Le café est ensuite séché au soleil sur des tables surélevées, ce qui peut durer jusqu’à 3 semaines. La nuit et pendant les périodes les plus chaudes, le café parchemin est recouvert pour que le séchage soit homogène. Le café parchemin sec est ensuite livré à un moulin sec centralisé pour enlever la parche, tamisé et commercialisé aux enchères hebdomadaires de Nairobi.
Environ 90% de la production totale de café est de type lavée. Les 10% restants se composent généralement de cerises non vertes qui sont étalées dans des plateaux pour sécher au soleil – un processus pouvant durer jusqu’à 5 semaines. Ce café est connu sous le nom de «Mbuni».
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